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Raisons de s’unir

Impacts sur l’environnement

Le business model des pure players, écologiquement vertueux ? 

NON ! Les pure players ont un impact environnemental désastreux !

L’impact environnemental du e-commerce en 3 chiffres clés
  1. Un entrepôt de e-commerce artificialise en moyenne 3 fois plus d’espace qu’une zone commerciale[1]
  2. 93 % des colis livrés en e-commerce sont composés de vide et/ou de plastiques [2]
  3. 7 à 20 % des colis sont livrés 2 fois[3]
Transports massifs, problématiques et agressifs

Les pure players utilisent tous les modes d’expédition possible, du polluant au très polluant : le transport routier, le fret maritime et le fret express aérien.

Le transport de produits par voie aérienne est extrêmement nocif pour l’environnement. Or, en 2019, le taux de produits transportés par avion a augmenté de 29 %[4] par rapport à l’année précédente. Pour assurer le transport de ses produits, Amazon a par exemple loué une flotte aérienne de 50 appareils[5] émettant 60 000 tonnes de GES.

Oui, le fret maritime est polluant. Les cargos et porte-conteneurs utilisent l’un des carburants les plus sales au monde, un résidu visqueux du pétrole, lourd et difficile à brûler, le fameux « bunker ».

Quant à l’impact du trafic routier, il n’est plus à démontrer. Source majeure d’émissions de gaz à effet de serre, ce mode de transport n’entraîne pas seulement de la pollution de l’air, il impacte également le quotidien des riverains en causant notamment des nuisances sonores importantes.

L’illusion de la livraison écologique

Les pure players revendiquent l’optimisation logistique des derniers kilomètres de distribution et de livraison comme un bénéfice écologique. La réalité est toute autre…

Le taux d’absence des clients lors du passage du livreur se situe entre 7 et 20%. Ce pourcentage entraîne donc une seconde livraison, doublant ainsi l’impact écologique d’une seule livraison.

Le taux de retour des produits livrés est estimé à environ 40 %[6], ce qui génère de nouvelles émissions de gaz à effets de serre.

Enfin, le taux de remplissage des véhicules de livraison est estimé de 75 à 85 %[7]. L’exemple le plus significatif nous est fourni par Amazon : la fréquence élevée de petites livraisons aux mêmes particuliers limite la capacité de l’entreprise à charger pleinement leurs véhicules

Du vide et du plastique dans les colis 

Ces plateformes dégradent également l’environnement en ayant recours au plastique. Les livraisons sont composées d’emballages superflus et non recyclables. Les livreurs du e-commerce transportent majoritairement du vide et du plastique. Le carton ne représentant que 7 % de l’emballage des produits pour l’entreprise Amazon

Des implantations destructrices et dramatiques

Les marketplaces artificialisent les sols par la construction d’immenses entrepôts logistiques. Ainsi, Amazon, à elle seule, possède déjà 28[8] entrepôts en France et souhaite étendre son emprise sur le territoire. Le développement des entrepôts en croissance de 13 à 17% par an[9] réduit les terres agricoles, participe à la déforestation, détériore la gestion des eaux pluviales, provoque une pollution acoustique et visuelle, diminue le potentiel de séquestration de carbone dans les terres et impacte la biodiversité. A titre de comparaison, un entrepôt logistique artificialise en moyenne 3 fois plus d’espace qu’une zone commerciale classique.

SOURCES

[1] « Stoppons Amazon avant qu’il ne soit trop tard ! » Novembre 2020, Les amis de la terre

[2] « Pour un développement durable du commerce en ligne », FÉVRIER 2021, France Stratégie, Conseil général de l’environnement et du développement durable, Inspection générale des finances

[3] « Pour un développement durable du commerce en ligne », FÉVRIER 2021, France Stratégie, Conseil général

[4] Ibid

[5] Rapport Attac « Impunité fiscale, sociale, environnementale : immersion dans le modèle Amazon », novembre 2019

[6] « Mission entrepôts » France Stratégie CGEDD-IGF (15 octobre)

[7] Dablanc et al (2017) Observatory of strategic developments impacting urban logistics. IFSTTAR

[8] D’après les données publiques des entreprises.

[9] Etude Cabinet Olivier Wyman

 

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